2800 plaintes enregistrés en 2018 pour ce qui concerne la cybercriminalité. C’est ce chiffre dévoilé par le Capitaine Zegbehi Ismaël de la direction d’informatique au niveau de la cellule de la plate-forme de la lutte contre la cybercriminalité, lundi lors de la conférence mensuelle des chefs de service de Daloa, à la préfecture de région.
A ces responsables de structures déplacés en grand nombre, Capitaine Zegbehi Ismaël a signifié que ces chiffres sont alarmants mais il n’y a pas à désespérer.
« 2800 plaintes pour une année. C’est beaucoup. Ça veut dire que le phénomène est réel.
Il est dans nos cieux. Pour cela, il nous faudra accentuer les sensibilisations pour réduire en conséquent ce phénomène qui mine notre société », a-t-il indiqué.
Pour lui, si ce phénomène a pris une telle ampleur, c’est parce que la population fait une confiance accrue à l’internet qui est selon lui, un produit nouveau dans notre société.
« Les actes que nous posons au quotidien qui semblent des actes d’ordre banal, sont des actes punis ou qui nous mettent en erreur vis-à-vis de la cybercriminalité. On est en erreur parce qu’on s’expose à la cybercriminalité.
Dès qu’on ignore ce phénomène lorsque nous sommes sur le net, nous devenons des victimes potentiels », a prévenu le conférencier.
C’est pourquoi il a par la suite invité chacun à être vigilant lorsqu’il pose des actes sur le net.
« Surtout ne pas avoir confiance totale à Internet. Savoir raison garder quand on est sur le net. Partager les informations autour de soi. Il faut avoir un espace virtuel sécurisé et assaini », a-t-il recommandé.
Paula K. avec Natacha Kouakou, Correspondant/Akody.com