L’Organisation Internationale pour les migrations (OIM), par le biais de la Chef de Mission, Marina Shramm, a organisé, ce jeudi, à l’hôtel Tiama, un atelier sur la gestion de l’information aux frontières.
Cela en collaboration avec les acteurs clés impliqués dans la gestion de l’information aux frontières comme le Conseil National de Sécurité, la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), le Ministère de l’Intérieur, etc.
A l’occasion, le Système d’Analyse des Données et des Informations Migratoires (MIDAS), qui a été le centre d’intérêt, a permis de découvrir des méthodes plus modernes de sécurité à travers un réseau extensif aux frontières.
Pour la chef de mission de l’OIM, Marina Shramm et l’ambassadeur du Japon en Côte d’Ivoire, Hiroshi Kawamura, avec l'apport financier de son pays à la Côte d'Ivoire estimé à 34,3 milliards de dollars en 2017 pour une meilleure gestion de la migration frontalière, notre pays, avec le MIDAS, devrait pouvoir maîtriser la migration au niveau de nos frontières.
De son côté, le représentant du Ministère de l’Intérieur a signifié que la protection des frontières est « une préoccupation » pour le gouvernement. C’est à juste titre qu’il a souhaité que le MIDAS apporte des solutions aux réalités dans les différentes frontières du pays.
Notons que le système MIDAS est opérationnel dans 19 pays et est conforme aux normes internationales. Il se présente comme « solution efficace et entièrement personnalisable pour les États ayant besoin d’un système d’information complet et abordable pour la gestion des frontières ».
Tout en permettant de recueillir, traiter, stocker, et analyser les données des voyageurs en temps réel grâce à un réseau extensif aux frontières, sa confidentialité, sa propriété entière et exclusive au niveau des informations ou données recueillies est assurée par l’OIM et les gouvernements.
Penouel D. / Akody.com