Lors de l'édition précédente du Festival International du Balafon, le Commissaire général, Koné Dodo, a procédé à un planting symbolique de quelques plans de bois de vène. A cette édition, ce projet devient une réalité.
En effet, les initiateurs du Djéguélé festival ont obtenu des mains propres du chef de village de Dembasso, une parcelle de 5 hectares pour planter ces bois qui servent à la fabrication du balafon.
Selon Koné Dodo, la culture du bois de vène sur cette portion de terre va permettre de désengorger le problème de la disparition de cet élément essentiel du balafon et de le pérenniser.
Le chef du village de Dembasso, Koné Zana, après avoir béni cette initiative en compagnie d’une importante délégation, a conduit le comité d’organisation du Djéguélé festival à visiter la portion de terre qui permettra de pérenniser le bois de vène. "Que nos visiteurs soient les bienvenus et que cette activité de planting de bois de vène prenne de l’ampleur et s’étende, à partir de Dembasso, sur toute la circonscription de Boundiali.
Il a profité de l’occasion pour présenter les quelques difficultés que rencontre la localité. Le point a été mis sur l’état de l’éducation à savoir le manque de bibliothèque pour les activités de recherche des élèves.
Remerciant le chef du village d’avoir accepté d’accorder ces 5 ha de portion de terre, le représentant du ministère de la culture et de francophonie, Fausseni Dambélé, prenant à bras-le-corps le problème évoqué, a rassuré les habitants que "la bibliothèque va bénéficier d’une dotation d’ouvrages d’une valeur d’un million". Avant d’exhorter la population de faire sienne cette plantation en prenant soin afin de perpétuer le bois de vène et, partant, la protection du balafon, instrument culturel inscrit au patrimoine, "vous êtes les tenanciers de ce projet, l’État compte sur vous quant à sa protection".
Penouel D. / Akody.com