Henri Konan Bedié, président du PDCI par ailleurs chef de file de l'opposition a décidé de suspendre la discussion avec le chef de l'Etat ivoirien Alassane Ouattara. Dans une note publiée, il estime qu’il n'est pas possible de continuer ce dialogue sans la libération de tous les militants et cadres de l'opposition incarcérés. « J'ai donc suspendu ce dialogue, jusqu'à ce que nos frères soient libérés. J'ai suspendu également ce dialogue jusqu'à ce que ceux qui ont été forcés de fuir à l'étranger opèrent un retour sécurisé chez nous. Nous avons engagé le combat, à la demande de toutes les forces vives de l'opposition et de la société civile. Nous déplorons les morts, les blessés qui ont subi la répression brutale du régime au pouvoir.», a-t-il fait remarquer.
«Ce sont là des préalables non négociables et je pense bien que, dans quelques jours, ces différentes libérations seront faites pour que nous puissions reprendre le dialogue pour la parole qui a été rendue entre Alassane Ouattara et moi-même », a ajouté le président du plus vieux Parti ivoirien.
Enfin, le président du PDCI annonce que ce samedi 21 novembre 2020, des cérémonies éclatées seront organisées pour l'enterrement des "martyrs". éA cette occasion, j'ai demandé que tout le pays, à partir de midi, observe une minute de silence à la mémoire de ceux qui sont tombés. La lutte continue et continuera grâce à vos soutiens », a-t-il fait savoir.
Le Communiqué
Nous avons engagé le combat, à la demande de toutes les forces vives de l’opposition et de la société́ civile. Nous déplorons les morts, les blessés qui ont subi la répression brutale du régime au pouvoir.
Demain, le 21, nous organisons dans toute la Côte d’Ivoire des cérémonies pour l’enterrement de nos martyrs. A cette occasion, j’ai demandé que tout le pays, à partir de midi, observe une minute de silence à la mémoire de ceux qui sont tombés.
La lutte continue et continuera grâce à vos soutiens.
Le dialogue qui s’était amorcé à l’Hôtel du Golf, vous en avez entendu parler. Depuis quelques jours vous n’entendez plus rien, pour des raisons précises.
Il n’est en effet pas possible de continuer ce dialogue sans la libération de tous nos militants, tous nos cadres incarcérés.
Il n’est pas possible de continuer ce dialogue sans la levée du blocus qui assiège encore quelques uns d’entre eux comme Hubert Oulaye.
J’ai donc suspendu ce dialogue, jusqu’à ce que nos frères soient libérés. J’ai suspendu également ce dialogue jusqu’à ce que ceux qui ont été forcés de fuir à l’étranger opèrent un retour sécurisé chez nous.
Ce sont là des préalables non négociables et je pense bien que, dans quelques jours, ces différentes libérations seront faites pour que nous puissions reprendre le dialogue pour la parole qui a été rendue entre Alassane Ouattara et moi-même.
Blackson Dodo Sylvain, Correspondant/Akody.com