A l’évocation de son seul nom ressurgissent de douloureux souvenirs chez la plus part des Ivoiriens qui ont vécu la crise post-électorale.
Il était donc nécessaire pour tous que Youssouf Bakayoko ne soit pas reconduit à la tête de la CEI, après deux mandats, soit dix ans. Selon Jeune Afrique, le RHDP s’est enfin résolu à se séparer de lui. Son départ serait déjà acté.
Les jours de Youssouf Bakayoko à la tête de la Commission électorale indépendante (CEI) sont-ils comptés ? À en croire Jeune Afrique, dans sa publication du dimanche 15 septembre, le départ de ce cadre PDCI qui a tout l’air d’un responsable RDR, est déjà acté. Le régime d’Abidjan chercherait même actuellement son remplaçant.
L’hebdomadaire panafricain assure que le président Alassane Ouattara a dressé un portrait robot très sommaire du nouveau président de la Commission électorale indépendante. Tout ce que l’on sait de lui, c’est que ce sera « une personnalité non issue d’un parti politique ». Pour être plus explicite, le remplaçant de Youssouf Bakayoko sortira de la société civile, ce que l’opposition a toujours réclamé.
Si ce profil est idéal, peut-on croire qu’une telle personnalité existe dans un pays où tout le monde est politiquement marqué ? Est-il possible de trouver une personne vraiment honnête en Côte d’Ivoire ? Allez, soyons optimiste ! Il existe des hommes et des femmes qui ont encore une once d’intégrité…Mais auront-ils assez de force et de courage pour résister aux tentations et aux intimidations ?
Ne nous emballons pas trop vite.
Attendons d’abord de voir cette « personnalité non issue d’un parti politique » d’après le RHDP car en Côte d’Ivoire le lexique démocratique diffère maintenant suivant le bord politique.
Paula K.avec Alex Dimeco, Correspondant/Akody.com