Le chef du village de Daboré, Délégo Dago, un village situé à six kilomètres de Divo a exprimé sa colère contre des exploitants forestiers qui se sont infiltrés dans l’une des forêts du village pour y couper des arbres, détruisant ainsi leurs exploitations.
Il a déploré le fait que des individus se sont introduits dans la forêt Dobê, l’une des deux du village, avec des machines et des camions, sans les avoir auparavant prévenus.
“Ceux-ci détruisent nos plantations de café, cacao, hévéa, sans garantie d’indemnisation”, a dénoncé le chef Délégo Dago.
Ces exploitants auraient, selon les villageois, déclaré avoir l’autorisation d’exploiter ces périmètres. Plusieurs villages, note-t-on, sont impactés de cette forêt classée de Dobê dans le canton Zédié, notamment les villages de Dagrô, Daboré, Grobiassoumé, Grobiakôkô et de Gbagrobé.
Selon le chef du village de Daboré, son village dispose de deux forêts, Sakolilié et Dôbê, considérées depuis toujours comme des forêts sacrées. Faute de terre à cultiver, les populations se seraient alors adressées au président de la République, feu Félix Houphouët-Boigny, afin que ces forêts soient déclassées. Ce qui fut fait, selon les notables de Daboré.
Paula K. avec Natacha Kouakou, Correspondant/Akody.com