Bouaké vit vraiment au rythme des fêtes de Pâques 2019. Les petites gares qui rallient Bouaké des départements de Botro, Sakassou, Béoumi, etc., sont bondées de monde.
Quand les conducteurs de véhicules de transports, chauffeurs de taxi motos rient aux éclats, c'est le visage triste, foncé chez le passager qui doit souvent débourser plus que le coût du transport ordinaire.
C'est presque le même sentiment qui se lisait sur le visage de C.K.A, un jeune d'une trentaine d'années, totalement perdu dans ce monde de Bouaké, que nous avons rencontré ce samedi 20 avril 2019 à la gare routière.
Selon C.K.A. il habite Korhogo et a fait la connaissance de K.A.V sur le réseau social Facebook, il y'a de cela trois à quatre mois. Après plusieurs échanges téléphoniques, appuyés souvent par de jeunes transferts d'unités et d'argent pour entretenir la relation, il a été invité par sa ''nouvelle conquête'' à passer les fêtes de Pâques dans un village de Sakassou.
Pour bien préparer sa venue, il a transféré la somme de cinquante mille francs (50.000) CFA à K.A.V., dont 30.000 CFA pour organiser sa venue et 20.000 CFA pour se rendre plus belle.
Le rendez-vous était pris pour 09 heures à Bouaké où les nouveaux amoureux sur Facebook devraient se retrouver, faire le marché et partir pour le Paquinou au village. Pour ne pas arriver en retard, C.K.A a passé la nuit à Katiola.
De Katiola à Bouaké, aucun problème de réseau, ni de batterie, la communication était intacte entre les deux.
Arrivée à Bouaké, toujours selon notre source, il a informé K.A.V. qui lui a demandé de patienter et qu'elle viendrait le chercher dans 10 à 20 minutes.
De 9 heures à 12 heures, aucune nouvelle d'elle. Le seul numéro qu'il a reste injoignable.
Pis, il ne connait pas le nom du village de K.A.V. Déboussolé, triste et anxieux, C.K.A. compte attendre jusqu'à 13 h pour voir s'il n'y a aucun signe de vie de K.A.V., il se retournera à Korhogo.
Paula K. avec M.K.Arnaud, correspondant/Akody.com