Il y a de cela une semaine que la plateforme de l’intersyndical de Personnel Administratif et Technique (PAT) composé du SYNAPATES, SYNAPUC et SYNAPESCI a déposé un préavis de grève auprès de leurs autorités hiérarchiques afin de trouver des solutions idoines aux problèmes qu’ils soulèvent quant à la régularisation de leur situation de travail.
Malencontreusement, leur "revendication est tombée dans l’oreille du sourd". "Rien n’est fait", "aucune réponse concrète". Vu cet état de fait qui laisse ces derniers perplexes, ils n’arrivent plus à contenir leur colère. Ils décident donc d’observer une période de grève allant de ce mercredi 16 au vendredi 18 novembre prochain inclus.
"Nous sommes fatigués (…), chaque fois que nous revendiquons, ils ne font que nous dire "vous avez raison, vous avez raison, sans rien y faire. En effet, nous ne demandons pas des faveurs, mais la régularisation pure et simple de notre situation", a déploré Marcel Séa, porte-parole des trois syndicats fédérés.
En un mot, "nous sommes méprisés par notre tutelle, nos acquis nous été retirés (…)", a ajouté Atsé Atsé, Sg du SYNAPATES.
En effet, ledit personnel réclame son dû qui se résume en 14 points essentiels parmi lesquels, on note "la prise d’un décret instituant la prime d’appui à l’enseignement et à la recherche", " paiement des primes de travail comme dans toute autre administration", "le paiement au salaire minimum garanti (Smig)" etc.
Selon les membres, si rien n’est fait à l’issue de ces 72 heures de grèves, ils vont "aviser", pis "riposter", menacent-ils avec fermeté.
Penouel D. / Akody.com