Si dans la tradition africaine, c'est-à-dire depuis le temps de Samory Touré à celui de Félix Houphouët-Boigny, c'est toujours l'homme qui va vers la femme pour lui faire part de ses sentiments, de nos jours les données ont changé.
A l'ère de la mondialisation, de la globalisation et des Technologies de l'information et de la Communication, les techniques d'approche changent de plus en plus.
En effet, dans la capitale de la paix, ce sont les jeunes filles qui sont les premières à tenter les garçons en témoigne un enseignant victime de cet ''harcèlement''.
« Je dispense des cours dans des établissements privés de la place. J'ai donc communiqué mon numéro aux élèves et étudiants pour une aide en cas de besoin académique.
Mais je constate que depuis un moment je reçois des messages de ''dragues », a raconté notre interlocuteur avant de nous montrer une de ses conversations qu'il a eu ce jour béni de l'absence de sa femme.
« Bonsoir M. Bonne nuit et dormez à quatre pieds. S'il y'a seulement que deux pieds, je peux venir les compléter. Je pense à vous actuellement », a envoyé comme message, une élève à son enseignant à 22h16 minutes.
Selon notre interlocuteur, en lieu et place des messages, ce sont des appels téléphoniques qui sont effectués à des heures tardives.
Pour terminer, notre source nous a rassurés que jusqu'à ce jour, il n'a pas encore cédé à toutes ces tentations ''diaboliques''.
Paula K avec M.K.Arnaud, correspondant/Akody.com